À propos de magnétisme et de spiritualité
A l'antiquité
2 000 ans avant notre ère, Isis, déesse de la médecine, utilisait le Sa (fluide magnétique auquel les Égyptiens accordaient trois vertus : la vie, la santé, la force) pour soigner son fils.
À même époque, en Inde, les brahmanes guérissaient par les mains.
Plus tard, en Grèce antique, le dieu guérisseur Esculape pratiquait le magnétisme dans des temples dédiés.
Hippocrate, père de la médecine moderne, définissait le magnétisme comme « la force curative de la nature ». C’était en 400 avant J.-C.
Au Moyen Âge
Au cours du Moyen Âge, de nombreux rois avaient, au sortir de leur sacre, le pouvoir de guérir en touchant avec les mains. « Le Roi te touche, que Dieu te guérisse » disait Saint Louis.
Beaucoup de gens ordinaires également possédaient cette faculté.
Paracelse, médecin, philosophe, alchimiste suisse du XVIème siècle avançait la théorie suivante : il existe une force vitale intérieure en chaque être humain.
Puis en 1621, Jean-Baptiste Van Helmont, médecin et chimiste, écrivait sur Le traitement magnétique des plaies.
Époque moderne
150 ans plus tard, Franz Anton Mesmer, médecin autrichien, envisageait l’existence d’un fluide universel. Il fit des adeptes, dont le marquis de Puységur qui, de son côté, insista sur le fait de susciter chez les malades un état de conscience nouveau qui leur permettrait l’auto-guérison.
Après la Révolution, la pratique du magnétisme se perd avant de reprendre de l’ampleur sous Napoléon Bonaparte.
Si, aux débuts de la médecine moderne, les malades se tournaient plus volontiers vers un magnétiseur pour se soigner, l’avancée et les succès de celle-ci ont inversé la tendance ; au fil du temps le magnétisme a perdu en crédibilité : les malades faisaient majoritairement confiance à leur médecin de famille.
Néanmoins, des études récentes montrent bien que la tendance a une nouvelle fois évolué. Aujourd’hui, les magnétiseurs regagnent la confiance des gens.
(Source : Le monde des magnétiseurs, du Dr D. Piotte, aux éditions Ch. Bonneton)